Mon parcours artistique en 5 moments clés
- hdreams7
- 20 juin
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 28 juil.

Depuis plus de vingt ans, la peinture m’accompagne. Pas comme un métier. Pas comme un but. Mais comme un souffle. Un fil invisible entre le corps, l’émotion, l’intuition — et quelque chose de plus vaste, que les mots ne peuvent saisir.
Mon parcours artistique n’est pas linéaire. Il est fait de transformations, de silences, de renaissances. Aujourd’hui, j’ai envie de vous en partager cinq moments-clés. Cinq passages fondateurs qui ont forgé ma façon de peindre… et d’être au monde.
1. Quand tout a commencé : peindre depuis le corps
Tout a commencé par le ressenti. Dans mes premiers cours, on ne m’apprenait pas à "représenter", mais à écouter. À écouter mes mains, mes tensions, mes élans. À peindre depuis l’intérieur.
Ce fut une révélation : je n’avais pas besoin de savoir, juste de ressentir. Ce lien entre le geste et l’
émotion est devenu la base de toute ma pratique. Encore aujourd’hui, il guide chacune de mes toiles.

2. Trouver l’équilibre : la technique comme appui
Quelques années plus tard, un appel nouveau est venu : celui de la technique.
Je me suis formée au dessin académique — proportions, ombres, construction.
Loin de brider mon intuition, cette rigueur l’a renforcée. Elle m’a offert un socle solide, une justesse nouvelle. Comme si, en affinant la forme, je pouvais laisser encore plus d’espace au vivant.

3. Transmettre l’intuition : les ateliers de peinture par le ressenti
Très vite, l’envie de partager s’est imposée. J’ai commencé à animer des ateliers de peinture par le ressenti. Pas pour "enseigner", mais pour ouvrir un espace : un lieu où chacun·e peut retrouver son propre geste, sa vérité intérieure.
Ces ateliers sont devenus un lieu de reliance. Chaque rencontre me rappelle que créer, c’est aussi se relier — à soi, aux autres, à quelque chose de plus grand.

4. Trouver ma voix intérieure : une école, un tournant
Durant une étape charnière de mon parcours, j’ai intégré une école artistique. Non pas pour apprendre à faire "comme il faut", mais pour m’y révéler.
C’est là que j’ai osé affirmer mon langage artistique. J’ai reconnu cette part de moi : sensible, abstraite, intuitive. J’ai cessé de chercher à plaire, et commencé à créer comme je suis.
5. La maladie : peindre autrement
Puis la vie a tout bouleversé. La maladie de Ménière a frappé. Vertiges, hyperacousie, fatigue chronique. Un effondrement… et pourtant, une reconnexion.
Cette épreuve m’a forcée à ralentir. À écouter autrement. Elle a fait naître une nouvelle manière de peindre : plus intérieure, plus épurée, plus essentielle.
Ce que je croyais être une fin s’est révélé être une transformation et un nouveau chemin.
Un art en mouvement, au service du vivant
Mon parcours artistique est un chemin d’exploration. Je ne cherche pas à produire, mais à traduire ce qui se vit en moi — et parfois au-delà de moi.
Chaque œuvre, chaque atelier, chaque silence est une étape de transformation. Et je continue à marcher, entre maîtrise et abandon, entre matière et mystère.

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